TIENS VOILA DU BOUDIN
voilà du boudin...


dimanche, avril 06, 2003  

Il n'y a qu'aujourd'hui.

Maintenant que tu vis
A l'autre bout d'Paris
Quand tu veux changer d'âge
Tu t'offres un long voyage
Tu viens me dire bonjour
Au coin d'la rue Dufour
Tu viens me visiter
A Saint-Germain-des-Prés

Il n'y a plus d'après
A Saint-Germain-des-Prés
Plus d'après-demain
Plus d'après-midi
Il n'y a qu'aujourd'hui
Quand je te reverrai
A Saint-Germain-des-Prés
Ce n'sera plus toi
Ce n'sera plus moi
Il n'y a plus d'autrefois

Tu me dis "Comme tout change!"
Les rues te semblent étranges
Même les cafés-crème
N'ont plus le goût qu'tu aimes
C'est que tu es une autre
C'est que je suis un autre
Nous sommes étrangers
A Saint-Germain-des-Prés

Il n'y a plus d'après
A Saint-Germain-des-Prés
Plus d'après-demain
Plus d'après-midi
Il n'y a qu'aujourd'hui
Quand je te reverrai
A Saint-Germain-des-Prés
Ce n'sera plus toi
Ce n'sera plus moi
Il n'y a plus d'autrefois

A vivre au jour le jour
Le moindre des amours
Prenait dans ces ruelles
Des allures éternelles
Mais à la nuit la nuit
C'était bientôt fini
Voici l'éternité
De Saint-Germain-des-Prés

Il n'y a plus d'après
A Saint-Germain-des-Prés
Plus d'après-demain
Plus d'après-midi
Il n'y a qu'aujourd'hui
Quand je te reverrai
A Saint-Germain-des-Prés
Ce n'sera plus toi
Ce n'sera plus moi
Il n'y a plus d'autrefois

A Saint-Germain-des-Prés

(Guy Béart)



"Juste après le cours de géographie. Parce que quand même, il n'y a pas que le Cantal dans la vie."


Je ne sais pas pourquoi, j'ai eu cette chansonnette tout la journée dans la tête aujourd'hui. "À Saint-Gremain des Prés, Il n'y a plus d'après, ta da da da da da". Pourtant cela fait une éternité que je n'ai pas entendu cette chanson. À bien y réfléchir, la dernière fois c'était fin août 2002 au musée des prix Nobel à Stockholm. Tu ne vois pas le rapport entre Alfred Nobel et Saint-Germain des prés? Ni entre la dynamite et Juliette Gréco? Pour ce que je m'en souviens le fil rouge était le suivant Saint Germain des prés -> existentialisme -> Jean Paul Sartre -> refus du prix Nobel. Bref toujours là pour se faire remarquer et faire leur interessant les français... D'où Simone de Beauvoir que tu es en train de lire aussi. Comme quoi tout est lié vraiment. Eh oui, cette soirée passée au bar le plus célèbre du carrefour entre les cours Berriat et Gambetta, Le Saint Germain, après avoir vu Elling ce grand petit film norvégien, était annonciatrice qu'un jour, tu lirais Simone de Beauvoir à Philadelphie. C'est vertigineux le destin... Exercice : toi aussi fais ta prédiction avec un souvenir. Une attention particulière sera donnée (5 points).

posté par Nono | 01:08 |


mercredi, avril 02, 2003  

Tout fout le camp. Et voilà. Je m'absente 5 petits mois du labo et voilà que lorsque je reviens j'apprends que l'entente élyséenne qui régnait au sein de la belle et vigoureuse jeunesse du laboratoire de Grenoble a volé en éclat. Ce qui au début n'était qu'une vague impression de malaise entre certaines personnes s'est vite trouvé confirmé par ma CIA interne. Car il est un point fixe et invariant de tout lieu de travail, même s'il est aussi peu dédié au travail qu'un laboratoire, vers lequel convergent toutes les informations, ragots et autres CNNeries : le secrétariat. Confirmé. Il y a eu cessation, sécession, sicion cission sission rupture parmi le cheptel thésard du labo. Désormais deux camps s'affrontent dans les sombres couloirs du batiment néo-stalinien-roccoco qui abrite nos bureaux bourrés d'amiante (eh oui Lulu dépêche toi de revenir mes jours sont comptés). Le camp des je-vais-manger-à-11h30-à-H1 et celui des je-vais-manger-à-12h30-à-H3 des fois qu'on croise LES AUTRES, qui n'ont rien à envier aux grosboutistes et petitboutistes de Liliput. Une explication de texte s'impose. H1 et H3 ne sont pas les vestiges d'une bataille navale, mais désignent les restaurants du centre (oui comme Le centre de la série télé où se déroulent des choses innomables loin des yeux de tous). Car vois tu Lulu, la physique est une science tellement exacte, contrairement au lancer de troncs par exemple, qu'elle numérote tout sur son passage, et plus particulièrement les restaurants, d'une manière indéniablement logique et rigoureuse : H comme restaurant, suivi d'un numéro désignant l'ordre dans lequel le chercheur affamé les trouvera : H3, H1, H2, H4. Y'a pas, c'est beau la physique. Pour revenir a cette H de guerre déterrée par les thésards, j'ai été bien embêté quand le premier midi fut venu et qu'il me fallu aller manger. Car choisir un des deux camps, revenait à accepter tacitement le conflit qui les sépare et l'objet de ce conflit dont je me contrefous éperduement. Oui tu remarqueras que je fais nombre de choses éperduement. Dès lors une seule alternative s'offrait à moi, créer un troisième camp, le camp des je-vais-manger-à-11h40-à-H2, dit tout-fou-le-camp, le camp du monde libre, le camp de la paix et de la neutralité, groupons-nous, et demain, l'Internationale sera le genre humain. Hum je m'égare. Les debuts du tout-fou-le-camp furent durs, le seul autre membre étant la secrétaire du labo, mais à force d'un prolésystisme acharné, après maintes promesses de baisses d'impôts et autres jeux du cirque, il compte désormais en plus une thésarde Canadienne, un ATER Marocain, une stagiaire de DEA et un stagiaire de DESS. Et chaque jour des millions de promesses de dons nous parviennent encore. Tout de même, quel plaisir de manger andouillette, boudin noir, foie et autres franchouillarderies sous l'oeil horrifié du Canada...

posté par Nono | 20:12 |


lundi, mars 31, 2003  

Cours de géographie

Ce qui est bien, vois-tu Lulu, avec les inepties, c'est qu'en souvenirs elles sont toujours aussi ineptes.



"Imprenable bastion du monde libre résistant encore et toujours à l'envahisseur, le cantal est entouré d'un trait rouge mais épais."

posté par Nono | 00:25 |
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